Environnement

Retrouvez ici toutes les informations concernant :
-les déchets verts (débroussaillement, compostage)
-les points d’apport volontaire
-la déchetterie
-le ramassage des ordures ménagères…

Les déchets verts

Débroussaillement

Le débroussaillement est une obligation…

L’une de ces mesures OBLIGATOIRES est le débroussaillement dont les dispositions sont définies par la Loi d’Orientation Forestière du 9 juillet 2001 et les règlements départementaux de protection de la forêt.

Définition…

Le débroussaillement consiste à diminuer l’intensité et à limiter la propagation des incendies par la réduction des combustibles végétaux, d’une part, en garantissant une rupture de la continuité du couvert végétal et, d’autre part, en procédant à l’élagage des sujets maintenus ainsi qu’à l’élimination des rémanents de coupes. (Art. L 321-5-3 du Code forestier).

Il s’agit donc de couper les plantes herbacées, les arbustes, élaguer les branches basses et éliminer les végétaux ainsi coupés (déchetterie, …).

COMPOSTER POUR MOINS JETER !

Le compostage est un processus qui permet de décomposer la matière organique par l’action de l’air, des bactéries et des organismes vivants du sol pour la transformer en une ressource naturelle pour vos plantations.

Réduire la quantité de déchets

Nos poubelles contiennent 30% de matières organiques compostables : le compostage évite l’incinération d’environ 40 kg de déchets organiques par habitant et par an.

Fabriquer son compost, un « engrais » gratuit

Après 6 à 9 mois d’activité, on recueille le compost qui pourra être utilisé dans le potager ou au pied des arbres et des haies, apportant ainsi au sol les éléments nutritifs dont il a besoin.

QUELQUE REGLES A RESPECTER…

Règle n°1 : mélanger, aérer

Lors de chaque apport, les déchets déposés doivent être mélangés avec les déchets déjà présents dans le composteur. Ce mélange permettra d’aérer les déchets et facilitera leur dégradation ultérieure par les organismes vivants du composteur (vers à compost, bactéries, champignons, insectes).

Les branchages et copeaux composés de matières ligneuses permettent également d’aérer le compost et de le structurer.

Règle n°2 : maintenir un bon taux d’humidité

Le compost ne doit être ni trop sec ni trop humide.

Trop d’humidité empêche l’aération, freine le processus de dégradation et favorise les mauvaises odeurs.

Un compost trop sec ralentit le développement des micro-organismes responsables de la transformation du compost.

Pour réguler le taux d’humidité : bien mélanger les déchets humides aux déchets plus secs et en cas de compost trop sec, arrosez le ou ouvrez le couvercle du composteur par temps de pluie.

L’UTILISATION DU COMPOST

Le compost jeune (4 mois environ) peut s’épandre en couche épaisse autour des arbres, entre les plantes vivaces, les fraisiers, les légumes « gourmands », type aubergines, poivrons.

Le compost mûr (6 à 9 mois environ) prend l’aspect et la consistance d’un terreau meuble, presque noir avec une odeur de terre de sous-bois.

En fonction de la nature du sol et des plantations, on peut utiliser le compost jeune ou mûr pratiquement pour tout mais en respectant quelques règles.

Lors des plantations

Mélanger le compost mûr à la terre dans le trou de plantation.

  • Plante vivace, tomate, aubergine, courgette, potiron, fraisier, framboisier : 3 à 4 kg/m2
  • Rosier, arbuste : 4 à 6 kg par plante
  • Arbre : 10 kg par plante

Pour le gazon

Avant le semis, épandez 2 kg/m² de compost mur en surface

En entretien, épandez 200 à 500 g/m² tous les 5 ans.

Comment obtenir un bon compost ?

Afin d’éviter les mauvaises odeurs et la prolifération de mouchettes, il est conseillé d’alterner une couche de déchets « verts » avec une couche (en proportion égale) de déchets « bruns »

Pour l’entretien du potager et des fleurs annuelles

Les plantes au gros appétit (choux, poireaux…) ou qui vivent dans un sol pauvre, demandent 3 kg de compost par m² tous les 2 ans.

Les plantes peu gourmandes ne demandent que 1 à 2 kg de compost au m².

Avant d’ajouter le compost au potager, on peut le tamiser pour en extraire les éléments les moins décomposés. Un léger coup de croc permet de l’incorporer au sol. Le compost peut également être recouvert d’une couche de paillis (tontes sèches, feuilles mortes, broyat frais) pour une meilleure efficacité.

Pour l’entretien des petits fruits et des arbres fruitiers

Pour le rempotage, utilisez 70 % de terreau horticole + 30 % de compost mûr.

Qu’est-ce que le déchet « vert, mous et humide »

– les épluchures de fruits et légumes (si vous jetez un fruit entier, le couper en petits morceaux de 5 à 10 cm pour favoriser sa décomposition, attention à ne pas trop mettre d’épluchures d’agrumes (les faire sécher sur un radiateur : pour l’odeur, puis les brûler par exemple

– le marc de café, sachets de thé (enlever simplement l’étiquette)

– les restes de repas (sauf produits laitiers, viande ou poisson qui pourraient attirer les charognards)

– les restes de jardin potager ou de jardin d’agrément

– les coquilles d’œufs, de noix… concassées.

Pour les semis

Pour obtenir un excellent terreau de semis, il suffit de mélanger 25 % de compost tamisé finement à de la bonne terre.

Qu’est-ce que le déchet « brun, sec et dur »

– les feuilles mortes (qui seront stockées dans un contenant à côté du compost et incorporées au fur et à mesure de l’année

– les branches coupées (en petits morceaux)

– la paille, le foin, l’herbe séchée

– la cendre de bois et la sciure (en très fine couche) ou des copeaux

– les papiers usagés : essuie-tout blancserviettes en papier (blanche), papier journal déchiré (les encres utilisées par les journaux ne sont plus nocives)

– le carton brun épais (sans écriture, l’encre pourrait être nocive), n’oubliez pas d’ôter les bandes collantes et de le couper en petits morceaux, afin qu’il ne se forme pas de poche d’air

– les bouquets de fleurs fanées et le plantes d’appartement (émietter la motte de terre)

Des composteurs sont mis à votre disposition gratuitement. Pour tout renseignement, veuillez contacter le secrétariat de la Mairie au 05.57.68.60.40

Le SMICVAL peut vous aider…

Envie d’une formation gratuite au compostage domestique? Besoin d’un équipement, ou de quelques renseignements :

Contactez le service des conseillers en valorisation
du lundi au vendredi 8h30-12h30 et 14h-17h au 05 57 84 74 00 ou sur www.smicval.fr

Zones de collecte du Verre et des Textiles

Borne d’apport volontaire pour le textile, maroquinerie, jouets, etc :

Rue des Lavandières, face au lavoir 

On peut y déposer des textiles propres (vêtements, linges de maison, etc,), des chaussures, de la maroquinerie et des jouets. Les produits ainsi collectés seront valorisés puis recyclés.

Borne d’apport volontaire pour le verre :

Rue des Lavandières, face au lavoir

Rue de Papon face à la Halte TER

Déchetterie

33620 Saint Mariens

05 57 68 52 36

Ouverte aux particuliers et aux professionnels

Déchets interdits :

les pneus, les goudrons, les produits explosifs ou toxiques, les ordures ménagères, les produits contenant de l’amiante et les cadavres d’animaux ou déchets de viande.

 

Un espace recyclage est maintenant disponible pour donner une seconde vie à vos objets encore en bon état. Ne jetez pas, donnez !

Consultez le site internet du SMICVAL pour les horaires d’ouverture de la déchetterie :

https://www.smicval.fr/plateforme-de-prise-de-rendez-vous/

Ramassage des ordures ménagères

Consignes de Tri

CE QU’IL FAUT METTRE DANS LES BACS JAUNES :

Il faut garder à l’esprit que tous les déchets passent en début de chaine sur une sorte de tamis et que tout ce qui est trop petit passera au travers et ne sera donc pas recyclé… ce n’est donc pas la peine de le mettre dans les bacs jaunes : une feuille de papier ne doit pas être déchirée en plus de 2 morceaux.

Papier/carton :

  • Journaux/magazines
  • Cartonnette type boîtes de céréales
  • Cartons épais (nouveauté !)
  • Catalogues
  • Enveloppes
  • Papier
  • Publicités
  • Brique alimentaire (lait, soupe, jus de fruit) sur laquelle on revisse le bouchon s’il y en a un

Plastiques :

Uniquement les bouteilles et flacons (soda, eau, shampoing, lessive, huile, petites bouteilles de jus de citron) sur lesquels, on revisse le bouchon

Métal :

  • Boîtes de conserve qu’on aura préalablement bien raclées
  • Canettes aluminium
  • Barquettes aluminium (plats cuisinés)
  • Les bouteilles de sirop

CE QU’IL NE FAUT SURTOUT PAS METTRE DANS LES BACS JAUNES MAIS A LA POUBELLE :

Papier :

  • Le papier recyclé (les annuaires téléphoniques, le papier kraft…)
  • Les enveloppes à fenêtre (ou alors, il faut retirer la fenêtre)
  • Les emballages type riz qui ont une fenêtre (ou enlever préalablement la fenêtre)
  • Pas de papier d’emballage de charcuterie ou fromage
  • Mouchoir en papier
  • Essuie tout (qu’on peut mettre dans le compost s’il est blanc)
  • Le papier couleur teinté dans la masse type « contact » ou autre…)
  • Le papier cadeau et le bolduc

Plastique :

  • Pots de yaourt ou de crème
  • Les sachets de supermarchés ou sachets d’emballage de revues
  • Barquettes de viande/fromage/charcuterie
  • Polystyrène
  • Les barquettes qui protègent les gâteaux dans les boîtes en carton, ainsi que les emballages individuels des gâteaux

LA DÉCHETTERIE, CE QU’IL FAUT ENCORE AMENER :

  • Le verre (ou dans des points d’apport volontaire : pour une question de sécurité)
  • Les piles et batteries
  • Les « déchets verts »
  • Les EEE (électroménager)
  • Les encombrants
  • Le bois
  • L’huile (vidange ou friteuse)
  • Les gros cartons d’emballage

L’entretien des espaces publics sans pesticide

Depuis le 1er janvier 2017, les collectivités locales (notamment les communes) ne peuvent plus employer de pesticides (ex : désherbant à base de glyphosate) pour l’entretien des espaces publics (trottoirs, parcs, jardins, etc.). Cette obligation a été, d’ailleurs, étendue aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.

Par conséquent, les municipalités et les agents du Service Technique Commun de la Communauté de Communes Latitude Nord Gironde, en charge de cet entretien à Cavignac, Cézac, Civrac-de-Blaye, Marsas, Saint Mariens, Saint Savin et Saint-Yzan-de-Soudiac, ont dû faire évoluer leurs pratiques afin de répondre à cette obligation et mettre en œuvre des usages plus respectueux de l’environnement et de la santé publique, mais aussi plus contraignants à d’autres égards.

En effet, les techniques alternatives à l’utilisation des pesticides, visant à contenir le développement d’une végétation spontanée (« herbes folles »), parfois présente sur les trottoirs, nécessitent un temps d’intervention plus important, pour approcher un rendu qui ne pourra être au niveau tel qu’il était par le passé, avant l’arrêt des traitements chimiques.

Ne disposant de solution universelle et idéale pour le désherbage, celui-ci ne peut s’effectuer que manuellement, associé ponctuellement à l’utilisation de produits dits de « biocontrôle » (issus de molécules naturelles), qui permettent de limiter la végétation.

C’est la raison pour laquelle cette transition au « zéro pesticide » laisse une place plus importante, qu’auparavant, au végétal sur les espaces publics, proposant ainsi aux citoyens de porter un autre regard sur leur ville et tendre vers une acceptabilité plus accrue de cette végétation.

C’est ainsi une nouvelle gestion des espaces publics que les communes et la CCLNG souhaitent développer en limitant le développement des herbes en y affectant des moyens maîtrisés afin de ne pas contenir les budgets affectés à cette mission.

Toutefois, suivant son degré d’acceptabilité, chacun peut être également acteur et contribuer au maintien de la végétation ou à l’embellissement de son « pas-de-porte », toujours avec des méthodes respectueuses de notre cadre de vie.